Attachante - Chiante - Franche - Directe - Indépendante par la force des choses - Brisée par son passé et la perte de son jumeau - Déterminée - Dépendante du sexe - Refuse qu'on l'appelle "ma belle" ou "ma jolie" - Atruiste - Fort caractère - Douce malgré tout - Méfiante envers les hommes -


tw : pédophilie, viol, sexe, prostitution
Née le 27 octobre 1990, je suis arrivée quelques minutes après mon frère jumeau Ilario. Ma mère, secrétaire médicale à l’époque, était aux anges, elle qui avait tant espérer nous avoir. Nous n’avions pas de père. Enfin c’est ce que maman avait toujours dit et l’on a toujours supposé que c’était parce qu’il n’avait pas voulu de nous ou bien que ma mère avait fait un don de sperme. De toute manière sur nos certificats de naissance c’était bien spécifié né sous X dans la case père. Et puis ma mère nous aimait pour deux Ilario et moi. J’ai toujours été très proche de mon frère jumeau. Ila et Ily comme on aimait nous appeler. L’on passé tout notre temps ensemble, avions les mêmes amis, les mêmes gouts, les mêmes passions. Nous étions inséparables.

Quand nous avions 5 ans, ma mère a retrouvé un copain et nous étions heureux parce qu’on avait un beau-père et une figure paternelle. Surtout Ilario qui voyait en lui un modèle. C’était un pompier, un homme courageux et fort. De mon côté, j’étais plus réservée à l’idée de m’ouvrir à lui mais il savait me prendre par les sentiments et surtout il m’appelait tout le temps ma belle, ma jolie Ily. J’avais l’impression d’être unique à ses yeux et cela malgré mon frère jumeau qui me ressemblait. Et puis, quand on avait 8 ans, il a convaincu ma mère qu’il fallait séparer nos chambres. Le fait qu’on ne soit pas du même sexe et que l’on grandissait justifié ce choix. Ma mère a approuvé et même si j’étais triste de ne plus dormir avec mon frère, j’étais contente d’avoir mon espace personnel. En parallèle ma mère a changé de travail pour faire un travail de nuit. Ce qui fait que le soir c’était souvent notre beau-père qui s’occupait de nous. Et c’est comme ça que je l’ai retrouvé une nuit dans ma chambre…

/!\ passage pouvant heurter /!\ Au départ, il s’allongeait simplement auprès de moi en disant qu’il voulait un câlin, moi j’avais 9 ans à l’époque et un câlin de mon beau-père c’était simplement une marque d’affection. Et puis, il me disait toujours que j’étais belle, une vraie beauté, un corps magnifique… Je ne prenais pas conscience de ce qu’il se passait… Et puis, les câlins se sont développés. Il m’a montré ce qu’était une érection. Pour lui c’était une preuve d’amour pour moi. J’étais en pleine découverte de mon corps et il me faisait découvrir le sien, pour que je sache les différences entre les hommes et les femmes. Il a mis sa main dans le pantalon de mon pyjama et m’a fait comprendre que le trou que j’avais correspondait bien à son pénis. Il me caressait le corps, mes seins encore tous petits, ma verge encore vierge. Chaque nuit où il nous gardait, il venait me voir pour un câlin et chaque fois il allait un peu plus loin. Cela a duré un moment avant que finalement il ne prenne virginité. J’avais 10 ans. J’ai eu mal mais il a dit que c’était normal. C’est comme ça que les pères agissent avec leurs filles. Et comme je n’avais pas de père, il voulait tenir ce rôle. C’était un secret entre nous. Je ne devais pas en parler parce que c’était comme ça que cela se passait… Il grognait mon surnom en me caressant, m’appelant toujours ma belle, ma beauté. A 11 ans, il m’a montré ce que c’était de faire une fellation. Et je lui en ai fait souvent… J’aimais moins mais il me tenait la tête… A 12 ans, j’ai découvert la sodomie. Et là je n’ai clairement pas aimé. Cela me faisait mal et il devenait de plus en plus impatient, du plus en plus demandeur. J’appréhendais de plus en plus les nuits où ma mère travaillait… parce que lorsqu’elle était à la maison, il ne faisait rien. Et parfois, je demandais à Ilario de dormir avec moi et il ne faisait rien non plus. Mais il grognait, ce n’était pas normal que je dorme avec mon frère… Alors un jour, je suis allée voir maman et j’ai dit que je ne voulais plus que papa me forme, m’apprenne ces choses… Je l’appelais Papa depuis le temps qu’il nous connaissait. Et ma mère m’a demandé des explications et du haut de mes 13 ans, je lui ai tout dit… Tout ce que papa m’avait appris, tout ce qu’il m’avait fait faire, tout ce qu’il m’avait fait. Et là j’ai découvert que cela ne se faisait pas, que ce qu’il m’avait fait était de l’abus sexuel, du viol, de la pédophilie… J’ai découvert ce mot de la pire des manières… /!\ fin du passage /!\

Ma mère l’a bien évidemment dénoncé et quitté, mais cet homme était un vrai héros aux yeux de beaucoup de gens. De ce que je sais, il a quitté Las Vegas et il a rapidement retrouvé quelqu’un avec une fille… Je n’ai jamais voulu en savoir plus et je n’ai jamais cherché à le revoir… Lorsque ma mère a retrouvé un logement, Ilario ne voulait plus me perdre de vue, il s’en voulait terriblement de ne pas avoir vu les signes et de ne pas m’avoir protégé. Je crois même qu’avec une bande de potes à lui, ils sont allés lui casser la gueule mais moi, je voulais juste oublier… passer à autre chose… mais surtout oublier… Ilario dormait avec moi après parce que je faisais beaucoup de cauchemars, des terreurs nocturnes et qu’il n’y avait que près de lui que je me sentais bien. Et il n’avait jamais de geste déplacé avec moi. C’était mon frère jumeau et l’on a retrouvé notre fusion à l’adolescence… Ça m’a fait un bien fou. Peut-être même que j’en ai fait une force de tout ceci. D’une part parce que le sexe n’était plus tabou pour moi et d’autre part parce que je me sentais plus forte d’avoir vécu un traumatisme de ce genre et de m’en remettre petit à petit.

Les années ont passés et Ilario et moi avons terminé le lycée. De mon côté, je voulais faire des études pour devenir infirmière et lui voulait devenir policier. Notre mère est tombée malade et l’on s’est occupé d’elle jusqu’à la fin. Elle est morte nous avions 19 ans. L’on s’est pris un appartement tous les deux et l’on continué notre vie. J’étais finalement devenue infirmière libérale pour être au plus près des gens, et non pas simplement attendre qu’ils viennent à l’hôpital mais m’occuper d’eux directement chez eux. Ilario lui était devenu flic. Il n’avait pas envie de se poser, je le voyais enchainer les conquêtes et de mon côté c’était un peu pareil. J’avais souvent des sex-friends parce que je crois que j’aimais bien le sexe. Je n’étais pas accroc mais c’était quelque chose qui me permettait de me libérer de tous mes vieux démons. Et puis, j’ai rencontré une voisine qui était tout aussi libérée que moi sur le sujet et l’on s’est tout de suite entendu, Sigrid. L’on est devenus très amies toutes les deux parlant de tout et de rien. J’ai continué ma vie jusqu’à il y a un an où j’ai fait la rencontre qui allait changer ma vie à tout jamais.

C’était une rencontre comme une autre dans un bar avec un homme comme un autre qui s’est terminé dans un hôtel comme un autre pour une nuit comme tant d’autres… L’on a commencé à devenir sex-friends et à se voir plusieurs fois par semaine… Sauf qu’un mois et demi après notre rencontre, je me suis retrouvé la tête dans les toilettes en train de vomir toutes mes tripes. Mon frère était inquiet pour moi mais c’était sans compter sur le test de grossesse que j’ai fait dans la foulée et qui s’est avéré positif. J’ai tenté d’en parler avec le mec en question et j’ai eu simplement le droit à « qu’est-ce que tu veux que ça me fasse ? T’as qu’à avorter… » J’avais toujours fait attention pour ne pas tomber enceinte mais une part de moi voulait de cet enfant. J’avais la trentaine passé et mine de rien, si j’avais un emploi, je n’avais pas de vie de famille… Et là mon frère m’a fait la plus belle des déclarations… Il m’a assuré qu’il sera présent pour ce p’tit bout à naitre et qu’on serait tous les deux pour cet enfant.

Cependant la grossesse ne s’est pas très bien déroulée, après plusieurs malaises, j’ai dû faire des examens complémentaires et le verdict est tombé, je souffrais de pré-éclampsie. J’ai donc dû stopper mon travail d’infirmière pour me reposer et prendre soin de moi, de mon corps et de ma progéniture qui poussait en moi. Mon frère était aux p’tits soins avec moi, il était adorable, si enthousiaste à l’idée de devenir tonton. Le reste de la grossesse s’est passé sans trop de dommage. Ilario venait avec moi  à tous mes rendez-vous. Il s’investissait vraiment beaucoup, même si l’on devait sans cesse expliqué que ce n’était pas lui le père mais qu’il était le tonton gâteux qui soutenait sa sœur. Et puis alors que j’approchais du terme, il s’est passé quelque chose que ni lui ni moi n’avions envisagés. Il s’est fait tirer dessus alors qu’il était dans l’exercice de ses fonctions et il est mort sur le chemin de l’hôpital. Lorsque j’ai appris l’accident, je me suis rendue à l’hôpital mais je n’ai pu qu’assister impuissante à la prononciation de son décès et là tout à vrillé dans ma tête et dans mon corps. J’ai déclenché le travail avec quelques semaines d’avance… Mon frère est décédé à 11h26 et mon fils est né à 23h26, le soir-même, comme si c’était écrit. Je lui ai alors donné le prénom que mon frère avait choisi. Ce n’était pas mon préféré mais je me devais de lui faire cet hommage. C’est ainsi que Mateo Barton est né.

Si en soit, je n’étais pas seule puisque j’avais mon fils, j’étais détruite depuis la mort de mon frère, n’étant qu’une sorte de zombie. Je n’avais plus d’emplois puisqu’avec la grossesse, j’avais du tout arrêté et toutes les économies d’Ilario étaient parties dans ses funérailles. J’ai malgré tout pu conserver l’appartement puisque mon propriétaire ne se voyait pas mettre à la rue une jeune mère et son enfant mais mes finances étaient au plus bas. Et avec le peu d’énergie que j’avais, je consacré tout mon temps à Mateo. Reprendre un travail d’infirmière libérale était exclue puisque je n’aurais pas les moyens de prendre une nourrice. Et c’est là que Sigrid est venue à mon secours en me proposant de faire des extras en tant que prostituée. En soit, l’idée ne m’enchantait pas mais c’était le meilleur moyen de me refaire niveau finance et de m’occuper de Mateo en même temps puisqu’il était encore si petit. J’avais tout à apprendre pour devenir mère mais j’étais déterminée à faire en sorte de lui offrir une vie correcte, même si pour cela je faisais de nombreux sacrifices…


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